750 grammes
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du camembert dans la feijoada

du camembert dans la feijoada
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du camembert dans la feijoada
27 octobre 2010

Vinaigrette asiatique

Testée au déjeuner pour assaisonner une salade de riz, le mélange qui suit est délicieux et très original.

On mélange 1 cuillère à soupe de jus de citron, 1 cuillère à soupe de vinaigre de riz, 2 cuillères à soupe d'huile de sésame (c'est ce qui fait toute la différence) et 1 cuillère à soupe de sauce soja. 

Si on fait une salade pour adulte on fait un mélange cacahouète / riz complet et brocolis, sinon avec la traditionelle riz / tomates / concombres / poivrons, ça va très bien aussi. On n'hésite pas à rajouter si on aime, plein de coriandre.

Les proportions de la vinaigrette ci dessus sont pour 2-3 adultes soit 1/2 verre de riz non cuit avec 2 tomates, 1/2 poivron et 1 concombre.

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26 octobre 2010

La moqueca

DSCN0500

La "moukeka" est une fameuse association qui n'est pas sans rappeler certaine saveurs asiatiques. Amateurs de cuisine parfumée, ce plat du Nord du Brésil est pour vous.

Il faut pour 6 personnes

-1 kg de poissons ou de crevettes, langoustines...

-3 poivrons chacun de couleur différente si possible car c'est plus joli mais sinon ça ne change rien au goût.

-500 ml de lait de coco

-6-7 tomates

-1 oignon

-1 botte de coriandre

-4 gousses d'ail

-2 cuiller à soupe d'huile de palme si possible sinon tant pis, de l'huile d'olive fera l'affaire.

 

Et on fait comme ça :

-On coupe les poivrons en petits cubes qu'on fait revenir dans l'huile à feu doux, une fois qu'ils sont un peu "tombés", on rajoute l'oignon émincé et on laisse bien fondre le tout. On ajoute alors les tomates en cubes.

-Quand les tomates sont cuites, on rajoute les gousses d'ail pressées, la botte de coriandre hachée et le lait de coco. On laisse mijoter à feu doux une dizaine de minutes jusqu'à ce que la sauce épaississe.

-5-10 minutes avant de servir, on redonne un petit bouillon vite fait et on fait pocher les poissons et crevettes dans le mélange.

-On sert avec du riz blanc ou une purée de pomme de terre ou pourquoi pas d'igname, de patates douces ou de manioc.

 

Les déboires : On ne cuit jamais les poissons et crustacés à l'avance car sinon ils deviennent durs et secs et caoutchouteux pour les crevettes. Si vous aimez le piment vous pouvez prendre un peu de sauce et en faire réchauffer un dedans pour avoir un peu de sauce épicée, pas dans le plat en revanche car tout le monde ne le supporte pas.

L'astuce : J'aime bien préparer la sauce à l'avance comme ça il ne me reste qu'à réchauffer et pocher mes crevettes /poissons dans le mélange. Sinon je trouve qu'il y a un truc qui fait toute la différence quand on mange des crevettes ou des langoustines, c'est de faire comme dans les restaus asiatiques c'est à dire faire une incision à l'extérieur le long du corps de la crevette et enlever l'espèce de filament (l'intestin je crois en fait) qui donne un mauvais goût.

 

23 septembre 2010

Confiote minute

Mais non, pour faire de la confiture, pas besoin d'avoir de bassine en cuivre, de thermometre et une journée devant soi... Faire sa confiture est archi simple à partir du moment où on connaît le truc : faire mariner les fruits dans le sucre depuis la veille ou quelques heures avant la cuisson.

Il faut donc :

-Des fruits : fraises pour moi, mais ça peut être abricot, prunes,framboises, bananes... Ce qui est en train de s'abîmer par terre aux pieds de vos arbres (si vous avez la chance d'avoir quelques arbres fruitiers et un jardin) ou tout simplement dans votre corbeille de fruits. Bien entendu, les mélanges et ajouts d'épices sont permis et même recommandés puisque c'est ça qui est rigolo dans la cuisine : les essais.

-du sucre : soit le tiers du poids des fruits en sucre pour moi, car je n'aime pas la confiture trop sucrée, ça cache le goût du sucre.

 

On fait donc comme ça :

-On laisse mariner les fruits dans le sucre quelques heures ou de la veille pour le lendemain

-Un fois qu'ils baignent bien dans leur jus, on commence la cuisson à feu doux et en mélangeant régulièrement pour que ça n'attache pas au fond et sur les côtés.

-Quand la confiture enrobe bien la cuillère (une quinzaine de minutes)vous avez le choix soit de continuer la cuisson si vous aimez votre confiture plus confite soit d'arrêter et de la transvaser dans un pot propre qu'on ferme et renverse sur son couvercle tout de suite. Ce procédé permet de faire piston sur le couvercle et de rendre le pot hermetique.

-Et voilà !! Trop dur de passer pour une super cuisinière : "Quoi tu fais même ta confiture ???" J'adore quand on me demande ce genre de chose l'air super admiratif pour quelque chose d'aussi simple...D'un autre côté j'ai un peu l'impression d'être une grosse usurpatrice (cf pesto).

 

Les déboires : si on fait mariner ses fruits correctement, je ne vois pas trop ce qui peut arriver comme problème à part le "cramage", et là on ne peut plus rien faire. En revanche si la confiture est trop liquide, on peut très bien la faire recuire...

Les plus : Les saveurs peuvent se décliner à l'infini en mariant les fruits et les épices : fraises-cardamone-gingembre, oranges-épices à pain d'épice, prunes-menthe .... Faites travailler votre imagination et si vous avez peur que ce soit mauvais, faites des essais en petite quantité.

22 septembre 2010

Du pain à la main.

DSCN0472

 

 

Ah....La baguette du petit dej, celle qu'on est allée acheter le dimanche matin car on a un peu plus le temps que d'habitude et dont on imagine la succulente mort sur le chemin du retour !!!! J'adore le Brésil mais les bonnes boulangeries sont rares et celle que j'aime bien doit être à une bonne vingtaine de minutes de voiture quand ça roule.

Donc à vous qui vous demandez depuis longtemps comment faire pour obtenir autre chose qu'une masse informe dont la mie pourrait colmater n'importe quel trou dans le mur, à vous pauvre petits français sans bon pain du bout du monde, ce post vous est dédié.

Après de nombreux essais passant de la bouse (métaphore très appropriée en cuisine et dont je ne me lasse pas comme vous pouvez le constater) à la brique, en essayant différentes recettes dont le fameux no knead bread ; et bien j'en arrive à la conclusion que si on veut du pain correct il faut s'en tenir aux bases : de la farine, de la levure de l'eau et du sel et toujours ses ptits bras musclés (vous savez bien entendu à qui je pense, hein Ise ?).

Mais encore, une fois que nous avons les ingrédients, quelles sont les proportions ? Là encore, il a fallu que mes enfants se dévouent (faut dire qu'ils sont sympas) pour tester les innombrables recettes de la blogosphère. Mais nous avons finalement trouvé, à tâtons.

Pour finir, à ceux qui objecteront que c'est trop long je répondrai "que nenni !!", 15 min montre en main d'exercice, quelques heures d'attentes interrompues par 2 min de façonnage et puis VOILA comme dirait Yolande.

 

Voici donc la démarche et les quantités pour un pain d'environ 800gr

-500gr de farine (on peut mélanger blanche, seigle, complète... en ce qui concerne le type de farine, dans les supermarchés au Brésil, il n'y en a qu'un donc j'aurais tendance à dire que ce n'est pas très important).

-300 ml d'eau tiède (soit 60% du poids de la farine mais j'essayerai un pâte plus hydratée et vous tiendrai au courant)

-10 gr de levure fraîche de boulanger ou la moitié de levure sèche (sur le paquet en général il incite à en mettre plus mais avec ces quantités, mon pain est très bien).

-8 à 10 gr de sel fin selon que l'on aime son pain plus ou moins salé.

 

Et on fait comme ça :

-Dans un grand saladier, on mélange farine + sel + levure et on rajoute l'eau. Certains préconisent de diluer la levure dans de l'eau, regardez le mode d'emploi de votre levure mais ne rajoutez jamais le sel dans le mélange car ça tuerait votre levure qui monterait moins bien du coup.

-On met ses mains dans la pâte et on commence à pétrir sans RIEN rajouter, la pâte qui ne ressemble à rien au début, va prendre forme petit à petit et tout va être intégré. Vous verrez tout de suite, au bout de quelques minutes, on a une boule de pâte qui ressemble à l'idée qu'on s'en fait.

-On farine alors un peu son plan de travail et on commence le pétrissage pour 10min. Montre en main, en fait il faut que l'on arrive à une pâte beaucoup plus souple, qui quand on y enfonce le doigt reprend sa forme. Ce qui n'est pas le cas au début car la pâte est très dure.

Le pétrissage que je pratique (aucune idée si c'est bien académique mais ça marche) a un but : celui de faire rentrer le plus d'air possible dans la pâte. Donc en fait j'étale ma pâte avec la paume de la main puis je la referme sur elle même pour la ré-étaler et la refermer et ainsi de suite. On pense bien à essayer d'emprisonner de l'air.

-On remet ensuite la pâte dans le saladier qu'on couvre avec un torchon et qu'on laisse dans un endroit de préférence assez chaud et surtout sans courant d'air pendant 30 min -1 heure ou jusqu'à ce qu'elle double de volume. Quand il ne fait pas assez chaud à mon goût dans la cuisine, je donne un petit coup de chaud à mon four et j'y mets ma pâte (40°C à 50 °C).

-J'enlève alors ma pâte du saladier , je l'aplatis légèrement pour la dégazer et je la façonne et la laisse sur la plaque sur laquelle je l'enfournerai. Je fais soit des baguettes soit des miches selon mes besoins. On n'oublie pas de faire des grignes (entailles) au couteau (cutter pour moi). On laisse alors pousser la pâte sous un torchon jusqu'à ce qu'elle double de taille à nouveau, c'est à dire environ 1h-1h30.

-On préchauffe le four à 250°C, si vous avez un four électrique, ne le mettez pas à chaleur tournante mais sur la position qui chauffe par dessous. Juste au moment d'enfourner, on jette un bon verre d'eau sur la lèche frite pour créer de la vapeur qui garantit une belle croûte (sinon le pain sera un peu mollasson).

-Pour cette taille de pain je laisse cuire une bonne demi-heure et je sais que mon pain est cuit quand je le retourne, le tape et qu'il en sort un son creux. Je le laisse alors refroidir sur une grille car sur une surface plane la vapeur ne peut pas s'échapper et mouille le pain. 

Je lis toujours sur les blogs " et là vous l'entendrez chanter...." et bien je dois être complètement sourde car je n'entends rien du tout. Donc si vous n'entendez rien, ne vous inquiétez pas car moi non plus et mon pain est très correct. Enfin rien à voir avec celui de M. Poilane malheureusement mais un jour qui sait ?

 

Les déboires : il faut bien faire attention aux courants d'air car ils font tomber la pâte, à un moment je faisais mes grignes avant d'enfourner mais ça faisait parfois retomber la pâte du coup je les fais maintenant avant la pousse. Certaines farines comme la complète poussent moins bien, il vaut donc mieux la mélanger avec de la blanche.

L'astuce : réserver une centaine de grammes de la pâte de la veille et l'incorporer en milieu de pétrissage dans la pâte du lendemain,  ça apporte au pain un peu plus de saveur et une mie un peu moins compacte. Cette pâte est appelée pâte fermentée et se garde bien 2-3 jours dans un pot hermétique au frigo. Quand on l'incorpore, elle doit représenter entre 10 et 20% du poids du pain (ex entre 100 et 200gr pour un pain d'1kg ).

 

1 septembre 2010

Du pesto pour Marion

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Cette fois ci je souhaite vous faire partager la confection du pesto. C'est en voyant l'air admiratif de ma copine Marion que je me suis dit que ce n'était pas possible de passer pour un cordon bleu alors que cette recette est d'une facilité déconcertante et que j'ai vraiment eu l'impression d'être une grosse usurpatrice (des problèmes d'égo moi, non !!!).

Il faut : 

-un bouquet de basilic

-du parmesan rapé

-quelques pignons pour la recette originale mais des amandes effilées pour moi

-de l'huile d'olive

-un blender ou mixer car même avec des ptits bras musclés c'est compliqué ou sinon à vos mortiers et bon courage !!

 

Comment on fait :

- On met de l'huile d'olive dans le blender, le basilic lavé, le parmesan, les noix et là on appuie sur le bouton !!! C'est complètement magique !

- En ce qui concerne les proportions, c'est difficile à dire puisque ce sera ne fonction du goût de chacun comme d'hab. Une dizaine de grammes de chaque ingrédient me parait raisonnable mais bien sûr on goûte et on rectifie. 

- A la fin, ça doit donner une espèce de pâte pas trop liquide.

 

Les déboires : au début, je mettais de l'ail dans mon pesto et la dernière fois j'ai oublié, eh bien c'est bien meilleur car l'ail donne en fait un goût amer. Si on veut vraiment en mettre, il faut à mon avis faire cuire les gousses au four avant. Je vois mal comment le pesto peut-être raté puisque l'on fait à son goût. Si on a peur, on met d'abord 5 cl d'huile d'olive qu'on mixe avec le bouquet de basilic et ensuite on rajoute peu à peu noix et parmesan jusqu'à consistance désirée.

Les plus : on peu faire du pesto avec presque n'importe quoi : en remplaçant le basilic par de la roquette, de la coriandre ou des tomates séchées, en rajoutant des olives, en remplaçant les pignons par noisettes / pistaches / noix....

On peut de plus s'en servir comme fonde de tarte au légumes notamment tomates, sur des tartines au four genre poivrons/ tomates/ mozza, dans la vinaigrette pour lui donner un petit goût différent....

 

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25 août 2010

Un risotto...des risotti

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Eh oui, comme on ne dit pas un paparazzi mais un paparazzo... Effectivement il y a mieux comme références en matière d'orthographe, mais au moins je pourrai arguer que mes 10 ans de lecture de Voici m'ont apprises quelque chose, les mauvaises langues resteront coites et je leur dirais même que Voici c'est comme les boîtes de nuit, il faut l'avoir fait mais au bout d'un moment on s'en lasse...

Mais revenons en à notre délicieuse céréale que l'on a peu l'habitude d'accommoder à la mode italienne dans l'hexagone. Et pourtant, quel délice que ce riz un peu ferme dans son nappage crémeux et quelle facilité. Voici donc comment cuisiner pas du tout dans les règles de l'art...

 

Il faut :

-Du riz arborio : un verre et demi pour 4 adultes en plat principal

-Du bouillon : plus ou moins 1 litre pour la quantité de riz susdite, si vous avez fait un pot au feu ou une poule au pot, blanquette ou autre, c'est le moment de se servir du bouillon dont vous ne saviez pas quoi faire.

-un oignon

-Du parmesan

 

On fait comme ça :

- On fait fondre l'oignon émincé dans un peu de beurre et on ajoute ensuite le riz qu'on fait revenir.

-On ajoute du bouillon louche par louche et on attend entre chaque louche que la précédente soit absorbée, en attendant on mélange pour que cela n'attache pas.

-Au bout d'une vingtaine de minutes, quand le riz est cuit mais encore un peu ferme, on ajoute du parmesan (au moins 50 gr et plus si on aime) et on sert.

C'est tout... Si on aime un peu plus crémeux, on peut rajouter une cuillère à soupe de crème fraîche ou de mascarpone mais ce n'est pas du tout indispensable étant donné que le riz dégage déjà de lui même un nappage crémeux.

Pour faire cuisiner dans les règles de l'art, on ajoute normalement en début de cuisson un verre de vin blanc, mais bon...on n'en a pas toujours sous le coude et comme au Brésil le vin coûte le prix d'une jambe, je m'abstiens.

 

Les déboires : On sert le riz dès qu'il est prêt car si on le laisse attendre, il devient sec. Si le riz est sec il faut alors rajouter du bouillonet retouiller avec ses ptits bras musclés (je penses toujours à ma soeur!)

L'astuce : A cette recette de base, on peut rajouter ce que l'on veut : des champignons pour accompagner une viande ou un jus de citron en début de cuisson qui sera parfait avec un poisson. On peut aussi faire un mélange épinard-gorgonzola...

Le truc vraiment pénible dans ce plat c'est le fait que dès que c'est prêt il faut servir, on pense donc à l'apéro qui va nous passer gentiment sous le nez quand on sera hagarde devant sa casserole, mais non car en fait on peut très bien commencer la préparation et à peu près au milieu de la cuisson, arrêter, se taper une petite coupette/pastaga/caipirinha (pas tout à la fois quand même) et revenir à notre casserole en arosant de bouillon et reprendre comme si de rien n'était...Bon on ne passe pas non plus 3/4 d'heure à siroter en papotant car là je n'accepte plus les réclamations...

 

Le risotto sur la photo (on fait ce qu'on peut...) est aux shitake (nan ! c'est pas un vieux bout de bacon !), j'en ai mis la moitié avec les oignons et j'ai fait revenir l'autre moitié à côté que j'ai rajouté au moment de servir. 

14 août 2010

The cheese-cake made in Brazioule

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Je sais, je sais, je suis nulle, le blog n'est pas assez vivant est blablabli et blablabla...Eh bien pas du tout, ce blog est avant tout, ne vous en déplaise, pour moi... Pourquoi ? Juste pour me faire une base de recettes que j'aime car j'ai tendance quand je découvre et aime quelque chose à le faire 3 fois par semaine pendant 3 mois et puis après, je suis un peu écoeurée (ah bon ? me direz vous), du coup je mets ma recette au placard et ensuite étant donné que j'ai une mémoire de poisson rouge, j'oublie...

Le cheese-cake fait partie de ces recettes faites à profusion pendant quelques temps et mise de côté ensuite, oubliée et retrouvée avec délice Yummy !! comme dirait nos amis américains.

Ce mélange de crémeux et de croustillant fait partie de mes desserts préférés et c'est grâce au blog des 3 soeurs ici que je me suis lancée dans la recette de base, bien différente de celle que je faisais et que je vous donne ici aussi.

J'ai rajouté the brazilian touch à ce fameux dessert c'est à dire un coulis de goyave fait à partir de la goiabada, ce genre de pâte de goyave très épaisse.

 

Donc voici ce qu'il nous faut :

-2 oeufs

-600 gr de fromage frais philadelphia ou ricotta (un pot de 500gr suffit dans ce cas là)

-130 gr de sucre

-Un peu de vanille en poudre ou autre épice selon son goût

-200 gr ou un paquet de biscuits qu'on aime bien : pour moi des genres de petits beurre dans lesquels j'ai mis de la cannelle

-80gr à 100gr de beurre

-250 gr de goiabada cascao et un verre d'eau

 

et on fait comme ça la veille si on peut car le gâteau n'en est que meilleur le lendemain:

-On préchauffe le four à 180°C

-On fait fondre le beurre qu'on rajoute aux biscuits que l'on a mixé et on redonne un p'tit coup de mixeur pour faire une pâte.

-On met la pâte obtenue ci-dessus dans le moule dans lequel nous allons cuire notre gâteau et enfournons pour 10min.

-Pendant ce temps, on met dans le blender nos 2 oeufs  et le sucre, on mixe une première fois et on rajoute tout le fromage et on remixe bien pour obtenir une pâte lisse. Si on a pas de blender, on utilise ses petits bras musclés (hein soeur !).

-On verse alors la pâte au fromage sur la croûte de biscuits qu'on a laissé refroidir juste un peu auparavant et on enfourne pour 50 min ou jusqu'à ce que la crème au dessus soit ferme. Moi j'aime bien couvrir mon gâteau avec une feuille d'alu comme ça il reste bien blanc mais c'est très perso, on n'est pas obligé.

-Et maintenant ze finale touch : le coulis de goyave que je fais à partir de goiabada cascao que je fais fondre dans un peu d'eau jusqu'à ce que ça me fasse un coulis assez épais.

Pour servir je préfère proposer le coulis à part et chacun fait selon son goût, en plus s'il en reste, cela évite de détremper la pâte.

 

L'astuce : la recette de base peut se transformer selon ses goûts et on peut même faire des gâteaux salés avec du roquefort dans le fromage et des tucs dans la base par exemple. 

Si vous avez peur de rater votre coulis, le gâteau se marie très bien avec de la confiture.

Les déboires : euh je ne vois pas trop à part si vous faîtes comme moi et qu'au lieu de prendre de la ricotta, vous vous trompez de pot et prenez de la mascarpone...

 

Quand j'étais en France la recette que je faisais était à partir de ricotta (un pot de 500gr) et pas de Saint Morêt effectivement trop salé comme le disent les 3 soeurs, 2 oeufs et une plaquette de chocolat blanc à patisser Nestlé que je faisais fondre avec un peu de crème fraiche et qu'ensuite je mélangeais aux éléments pré-cités. Je ne mettais évidemment pas de sucre, le chocolat blanc en a bien assez. Je faisais ensuite un coulis avec des framboises congelées que je faisais cuire avec un peu de sucre et que je passais au chinois pour enlever les petits grains. Il m'est souvent arrivé de mélanger ce coulis avec 2 feuilles de gélatine et de le mettre sur le cheese cake, ça faisait comme un miroir dessus, c'était très joli.

25 juin 2010

Pour un vacherin pas vache...

                               DSCN0768                           

 

Le vacherin, on s'en fait toute une montagne, mais en fait qu'est ce que c'est ?

-> 2 meringues, de la glace, de la chantilly et des fruits rouges... C'est quand même pas compliqué une fois qu'on le sait, alors au lieu d'acheter la version too much chez le boulanger c'est à dire avec trop de tout, pourquoi ne pas le faire à son goût chez soi tranquilou ?

Ce qu'il faut :

-des blancs d'oeufs

-50 gr de sucre par blanc d'oeufs

-de la glace

-de la crème fleurette pour la chantilly : 1/2 l pour moi

-du sucre pour la chantilly : 2 cuillère à soupe pour moi

-des fruits rouges

 

Comment on fait ?

-On préchauffe le four à 120-140°C (mieux vaut pas assez que trop fort) mais cela dépend des four, moi le mien est un vieux modèle à gaz pas fiable, pour les chaleurs tournantes, 120 c'est très bien.

-On monte les blancs en neige avec une pincée de sel, quand ils commencent à être fermes, on ajoute le sucre cuillère par cuillère en remuant jusqu'à ce que la pâte soit très ferme et brillante.

-On fait 2 ronds de meringue sur une plaque chauffante (moi je prends le récipient lequel je vais monter mon vacherin -une casserole en l'occurrence- je trace le contour du récipient sur du papier sulfurisé et je modèle mes meringues comme ça).

-On enfourne pour 1 heure au moins, presque 2 heures pour moi. La meringue est cuite quand le dessus est dur. Pour être sure qu'elle soit cuite, je la laisse refroidir dans le four. Elle tombe un peu et se craquelle mais cela n'a aucune importance puisqu'elle va être "cachée" par le montage.

-Pendant que la meringue cuit, on lave les fruits rouges et on monte la chantilly sur le même modèle que la meringue : on commence par monter au fouet et quand ça commence à être ferme on ajoute le sucre petit à petit.

-Une fois refroidie, on met la meringue dans le récipient dans laquelle on va mouler le vacherin (dans lequel auparavant on aura mis un film plastique qui dépasse en pensant au démoulage)  et on ajoute une grosse couche de glace, puis on met l'autre meringue dessus. Il ne faut pas avoir peur d'appuyer un peu (sans tout défoncer !!) pour que ce soit joli.

-On enlève ensuite le montage du récipient, on le nappe de chantilly et on décore avec les fruits rouges.

 

Les déboires : La meringue c'est pas compliqué, il faut juste que ça cuise longtemps, la légende disant que vous ne pouvez pas ouvrir votre four pendant la cuisson sous peine de transformation en bouse est fausse, vous pouvez tout à fait ouvrir rapidement pour la toucher. Si elle est molle, c'est qu'elle n'est pas cuite, on continue la cuisson encore un peu.

Le plus : On peut préparer le vacherin à l'avance et le garder au congélo, 10-15 min avant de le servir on le sort et 5 min avant de servir, on décore avec les fruits.

 

 

18 juin 2010

Et hop...sans photo (vu ce que ça donne !!!!)

Sur les demandes de mes copines, je mets ici ma recette de terrine/pâté au foies de volailles -plus simple tu meurs.

Comme d'hab, on fait un peu au jugé, le principal, c'est que ça nous plaise et que l'on trouve ça bon même crû. Pour ceux et celles que l'opération répugne, on n'est pas obligé de se manger une bonne grosse cuiller mais plutôt délicatement de goûter la mixture. Crû, il faut que ce soit très relevé pour que ça ait du goût cuit (comment ça c'est pas clair ?)

Il faut donc :

-des foies de volailles : 350 gr

-de la viande (plutôt porc ou poulet) : 350 gr

-1 oeuf

-des lardons : 50gr

-1 oignon

-du pain rassis (1 vieux pain hamburguer sans sesame rassis pour moi) humidifié avec du lait (pas détrempé donc)

-des herbes et condiments : baies roses et herbes de provence pour moi.

-un peu d'alcool : porto pour moi mais très bon avec cognac ou whisky....

 

Comment on fait :

-On préchauffe le four à température moyenne : 180-200 °C, je sais que spécifier qu'il faut préchauffer le four peut paraître idiot mais c'est exaspérant quand on finit la recette tout content et que l'on se rend compte qu'il faut enfourner dans un four chaud !!! 

-On commence par faire fondre les oignons avec les lardons, opération pas indispensable mais je trouve que l'oignon cuisiné avant d'être incorporé dans d'autres mélanges est plus digeste et le plat n'en est du coup que meilleur

-Pendant ce temps, on dénerve les foies, je sais c'est absolument ignoble mais pensez à ce que vous allez trouver sous la dent si vous ne le faites pas...

-Puis on rajoute rapidement les foies pour qu'ils soient saisis avec les oignons.

-On sale, on poivre, on met des herbes et on met une lichette d'alcool

-Et là, c'est la meilleure étape, celle où on met tout dans le mixeur et on où on tourne le bouton. On laisse plus ou moins longtemps selon la grosseur des morceaux que l'on veut dans la terrine; moi je préfère quand il n'y a pas de morceaux.

-On met ensuite la préparation dans une terrine qu'on lute (pour les nuls, luter c'est sceller le couvercle avec une bande de pâte faite avec de la farine et de l'eau). Mais bon si on n'a pas de terrine, on peut très bien mettre l'appareil (pour les nuls, en cuisine l'appareil c'est la préparation) dans un moule à cake avec un papier alu dessus mais bien coincé.

-On enfourne au bain marie à une température moyenne, pendant au moins 1h15-1H30.

 

Les déboires : Au vu de la haute difficulté de la réalisation de cette recette, s'il y a un problème, c'est que vous êtes irrécupérables. Le seul truc qu'il faut éviter c'est faire la terrine et la manger le jour même, elle n'a pas le temps de reposer donc a moins de goût et se découpe mal. Il faut attendre au moins 2 jours dans l'idéal.

Le plus : On fait ça à l'avance et on la mange soit à l'apéro, soit en entrée ou en plat principal avec salade verte, cornichons...

 

 

31 mai 2010

Comment ça "ben c'est du saumon fumé" ? ou comment se prendre la tête pour avoir des photos décentes sans y arriver !!!

                               DSCN0728

RHHHHHHHHHHHAAAAA !!!

Ceci est le cri de mon désespoir car ce n'est mais pas du tout, mais pas du tout du saumon fumé, ceci est du saumon gravlax que j'ai fait moi avec mes blanches bronzées mains...

Gravlax ? Kesako vous entends-je déjà dire... Mais si... vous savez le saumon sous vide vendu chez Ikéa entre le slitbar (je vous jure que ne n'invente rien) et le barnslig. Et ben c'est ça ...

Comment vous dire qu'après avoir passé 3/4 heures in ze kitchen avec la bête en la mettant dans le pain, sous le pain, derrière le pain, dans l'assiette, par la fenêtre et j'en passe, passant de désespoir en frustration , j'arrive à ça  (je parle de la photo hein ?) ???

Mais bon calmons nous et demandons gentiment (c'est à dire pas sous le coup de l' emocion) à notre chère et tendre moitié de nous faire un joli cadeau -tiens c'était la fête des mères y'a pas longtemps et j'ai rien eu (??)- sans trop le culpabiliser quoiqu'un peu quand même sinon ça marche pas !!

Mais comme le mâle de la maison comprend les sous-entendus comme moi le mandarin, employons les grands moyens : Seb au secours !!!!

 

Saumon Gravlax 

Il faut : du saumon et du sel et du sucre. 

Pour moi : 600gr de saumon, 2,5 cas (donc 2 cuillers à soupe et demi) de sucre et 2,5 cas de sel

-Tout d'abord on mélange le sel et le sucre puis on masse la bête avec la mixture des 2 côtés, on rajoute à l'envie des baies roses, des herbes (traditionnellement de l'aneth mais je déteste ça donc rien pour moi mais la prochaine fois de la coriandre).

-Normalement, il y a ensuite une étape avec un emballage avec du film PVC, que je n'ai pas suivie car peu claire pour moi et trop compliquée, donc j'ai mis directement le saumon dans tupperware à sa taille.

-On laisse au moins 2 jours en vidant matin et soir la saumure qui se forme dans le récipient et on en profite pour retourner la bête à chaque fois.

-Quand on veut enfin manger notre délicieux saumon (entre 2 et 6 jours de saumure - 4 jours pour moi), on rince et on sèche le saumon puis on le tranche horizontalement comme du saumon fumé.

 

Les déboires :   On perd à la coupe environ 20% du saumon (au bout d'un moment on n'arrive plus à trancher et il y a la partie grisâtre du muscle que je ne coupe pas car pas vraiment délicieuse selon moi) et j'ai trouvé que c'était un peu gras comme résultat mais quand même bon.

Le plus : Se prépare à l'avance et est bien plus fin que du saumon fumé. a servir avec une chtite salade de roquette pour casser le côté un peu gras, une petite sauce yaourt-coriandre et si on a très faim des patates (c'est mon willy waller qui va être content).


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